71.2008.Quasimodo



J'ai autant de mal à représenter un visage difforme que celui d'une beauté. J'ai tendance à gommer les défauts du premier et à en créer chez le second. Victor Hugo, lui, comme Léonor Fini, avait l'art de les décrire et de les peindre :

"Nous n’essaierons pas de donner au lecteur une idée de ce nez tétraèdre, de cette bouche en fer à cheval, de ce petit œil gauche obstrué d’un sourcil roux en broussailles tandis que l’œil droit disparaissait entièrement sous une énorme verrue, de ces dents désordonnées, ébréchées çà et là, comme les créneaux d’une forteresse, de cette lèvre calleuse sur laquelle une de ces dents empiétait comme la défense d’un éléphant, de ce menton fourchu, et surtout de la physionomie répandue sur tout cela, de ce mélange de malice, d’étonnement et de tristesse"

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