Devant ma fenêtre Cannes s’étale.
Des maisons, encore des maisons.
J’ai du mal. Donner l’impression qu’il y en a beaucoup.
Sans pour autant en dessiner trop ?
Dans notre chambre s’affiche un vieux dessin de Fanny.
C’est la même vue.
Dessin d’une enfant.
Elle a dessiné des maisons. Vague ressemblance avec le
paysage.
Mais on voit bien qu’il s’agit d’une ville.
On voit l’entassement.
On devine le coût élevé du mètre carré.
Quelle différence entre cette foule et le calme de la mer
lointaine.
Bon, je ne vais pas me mettre au naïf.
Un grand ciel et quelques oiseaux qui nous quittent.
Je ressens le besoin de faire autre chose que de la copie.
Plus ou moins loupée.
