291.2014.Ubac

Travail spontané.
Un pâle soleil hivernal peine  à percer un coin de ciel bleu.
Au loin, les sombres nuages arrivent. Ils ne vont pas tarder à s’imposer.
La brume est partout présente.
La masse sombre des sapins est rapidement esquissée.
Solitaire, un modeste fruitier donne un sens à la composition.
Les couleurs se font discrètes, éteintes,
mais la confrontation amicale entre un chaud orangé et un bleu froid  égaye le paysage.
J’ai intitulé ce paysage Ubac.
D’abord, parce que j’aime ce nom et son origine provençale.
Et puis, ça me change d’une société toujours en quête de visibilité, d’éclairage, de devant de la scène, de montre tout, de bling bling, de facilité, des Adrets quoi !

Ici, pas de skieurs virtuoses et smart, pas de Roleix, pas de pentes damées, pas de thé ou de vin chaud, une vie rude et difficile, l’Ubac.