Au Cannet, le grand homme, c'est Pierre Bonnard.Il a installé son pupitre face au vieux village.
Voir par exemple : Vue du Cannet vers 1927.
Je m'installe au même point.
A mes côtés, Anne sort ses pinceaux et ses cigarettes.
"Bon, aujourd'hui, pour corser la difficulté, nous allons
peindre sans aucun croquis préalable".
Pas de correction possible. Pas de gomme.
Judicieuse idée.
Les erreurs, c'est la vie.
Le gros pinceau n'a cure des détails.
Les couleurs n'ont pas le temps de sécher.
Elles se mélangent.
Le store rouge déteint sur la façade.
Et lui donne du caractère.
Les feuilles forment des taches
où les branches n'émergent que peu.
Sympa, rapide, vivant.
A renouveler, n'est-ce pas Anne ?
