Les innombrables verts de la végétation me posent souvent problème.Pourquoi ne pas tenter la famille des jaunes ?
C'est mieux, ces couleurs sont plus naturelles à mon sens.
Mais subsiste la multitude des feuilles
qu'on doit faire imaginer sans pour autant les représenter.
Je barbouille le fond d'un jaune vif puis par grandes masses
j'appose les orangés, le brun, le carmin et même quelques touches de vermillon.
Vaine tentative du peintre face à l'opulence de la nature automnale ?
Vaine tentative aussi de ce lointain paysan qui prétendait domestiquer pour l'éternité les chemins de la forêt ?
Vanitas, vanitatis ...
