379.2018.L'antre du Diable



Visite du chantier ITER.

Les réacteurs nucléaires actuels à fission présentent bien des qualités :
production écologique car sans émission de CO2, large approvisionnement en combustible, coût de revient réduit, travail réalisé en France
mais aussi des défauts connus :
devenir des déchets, crainte  d’emballement des réactions, risque de prolifération.
Iter ouvre la voie des réacteurs à fusion qui devraient cumuler tous les atouts :
pas de CO2, pas de déchets à vie longue, aucune possibilité d’emballement, approvisionnement illimité, pas de prolifération possible.
Resteront les craintes irrationnelles contre lesquelles personne ne peut rien.
Iter est en cours de construction.
On y déclenchera des réactions thermonucléaires à quelque 100 millions de degrés tenues éloignées de tout corps matériel par suspension magnétique selon l’idée russe des tokamaks. Champs magnétiques et électriques ultra puissants y contribueront mais le défi n’est pas simple.
J’ai pu en prendre conscience lors de la visite sur le site sous la conduite de M. Jacquinot.
Si l’objectif de produire 10 fois plus d’énergie que celle qu’on y aura injecté est atteint, alors un premier réacteur de puissance pourra être envisagé.
Ce projet mondial (sous la direction efficace et appréciée de M. Bigot ancien AG du CEA) associe les Etats Unis, la Chine, la Corée,  la Russie et l’Europe où la France est en pointe.

Peut-être pourrions-nous en être fiers ?