404.2019.Fa


Ma grande petite fille au visage si délicat.
Peut-être trop !
Une fois de plus, je constate qu'il est
bien difficile de donner un caractère à une aquarelle
quand le sujet est trop beau.
Il y a quelques années j'avais réalisé les portraits des pensionnaires de la maison de retraite de Montfort.
Ah, comme je me suis régalé avec les difformités d'Adrienne (32), le visage perdu de l'Aveugle (34) ou la trogne mal foutue de l'Arabe (35).
Je me souviens aussi de ce portrait d'une superbe femme
que Michel Ange, sans doute déçu,
avait transformé en horrible sorcière.
J'en avais réussi une belle copie au lycée.
Dans la nuit des temps.