443.2020.Je suis d'un pas rêveur ...



« Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !

Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois ! »

Ainsi le cher Alphonse, d’un pauvre promeneur
En quelques vers bien faits, démolit le bonheur.
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure ! 
Mais avec lui mon Dieu que la vie devient dure !

Sur Sainte Marguerite, lorsque je reviendrai
Dans un mois, dans un an ou peut-être demain
Oubliant les sandwiches et le maillot de bain,
A ma prochaine mort il me faudra penser


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