Dans la parcelle du Peicabrier
c'est l'heure de la sieste.
Hommes et bêtes se reposent.
Les lapins se sont planqués à l'ombre des cades.
Aucune bartavelle à l'horizon.
Le Père de Pagnol a tué les deux dernières.
Seules, les courageuses abeilles préparent nos desserts.
Leur bourdonnement incessant
Couvre celui des cigales.
Un zeste de mistral agite la pointe des collines.
Le soleil généreux dispense ses rayons
aux amandiers en fleurs,
aux figuiers tout en feuilles,
et à ces beaux oliviers
symboles de Provence.
Le paysan médite.
A l'horizontale et à l'ombre.
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