Le touriste pressé se borne à la Croisette.
Un aller-retour avec le bus 7,
un aperçu sur les palaces,
un coup d’œil sur les baigneuses
et retour dans sa cabine pour le repas du soir.
Les autres montent au Suquet.
La rue Saint Antoine,
la grande !
(à ne pas confondre avec la petite),
y conduit.
A mi chemin, elle devient rue du Suquet
et oblique vers Forville.
Les restaurants succèdent aux restaurants.
Avant, on y trouvait les pécheurs,
tous les petits commerces,
le rétameur (oh la pollution)
et même Monsieur Cyr, le coiffeur, pile à ce coin.
Mon cousin Marius s'était entrainé à la coupe aux ciseaux
sur mes cheveux : un carnage.
Maman m'avait conduit chez Monsieur Cyr.
La boule à zéro.
Quelle honte !
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