L’abbé Otta (voir 50,332,362) logeait place de la Castre.
Un modeste appartement, mais quelle vue ! La plus belle de Cannes.
De quoi rendre jaloux les palaces de la Croisette,
les superbes villas de la Californie ou
les duplex somptueux du chemin des collines. Un coin du paradis vous dis-je.
L’abbé s’était dévoué pour le menu peuple du Suquet
Les gamins ne lui donnaient pas du « Monsieur le Curé »
et l’interpellaient d’un amical « Oh, l’Abbé ! »
mais le cœur et le respect y étaient.
On ne tuait pas encore les prêtres en ces temps-là.
Nous allions le retrouver pour le catéchisme, les séances de cinéma (N&B bien entendu)
ou pour les jeux sportifs du patronage.
L’été, nous partions avec lui en « colo » à Saorge
dormir sur les paillasses du monastère
et nous baigner dans les eaux glaciales de la Bendola.
Merci et Salut, l’Abbé !
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