641.2024.Où sont cachés ses seins?

La masse de la chevelure en est chargée.
L’idée est bonne mais l’exécution pourrait être améliorée.
Le nu pose problème. 
Sur la peau en premier lieu. 
A la différence d’un paysage où un détail souligné par un trait assuré 
peut donner du caractère au tableau, 
le corps humain est relativement sans aspérités.  
Ma tendance naturelle est d’utiliser des teintes voisines dégradées, lisses, trop prudentes, timorées. 
De plus, j’opte pour des couleurs relativement proches du réalisme 
n’osant pas utiliser de forts contrastes comme certains osent le faire. 
Au total, mon aquarelle est toujours assez insipide. 
Faudrait oser combattre ces tendances négatives. 
Quelques taches d’un marron soutenu indiquent une tentative qu’il faudrait poursuivre. 
Faudrait oser plus de blancs, plus de noirs.
Heureusement, les contrastes abondent au niveau de la chevelure. 
Mais là, surgit un autre problème. 
Il s’agit de mettre en évidence les grandes ondulations sans tomber dans la représentation des détails. 
A force de détails on ne tend pas vers une représentation diversifiée 
mais, au contraire vers un tableau trop uniforme. 
A droite, quelques formes sont réussies mais, à gauche le recours à l’éponge ne s’est pas avéré efficace.
Côté fond, ce n’est pas terrible non plus.  Au total, ce tableau mériterait d’être repris. 
Peut-être au brou de noix monochrome ?