La masse de la chevelure en est chargée.
L’idée est bonne mais l’exécution pourrait être améliorée.
Le nu pose problème.
Sur la peau en premier lieu.
A la
différence d’un paysage où un détail souligné par un trait assuré
peut donner
du caractère au tableau,
le corps humain est relativement sans aspérités.
Ma tendance naturelle est d’utiliser des teintes voisines dégradées, lisses,
trop prudentes, timorées.
De plus, j’opte pour des couleurs relativement
proches du réalisme
n’osant pas utiliser de forts contrastes comme certains
osent le faire.
Au total, mon aquarelle est toujours assez insipide.
Faudrait
oser combattre ces tendances négatives.
Quelques taches d’un marron soutenu
indiquent une tentative qu’il faudrait poursuivre.
Faudrait oser plus de
blancs, plus de noirs.
Heureusement, les contrastes abondent au niveau de la
chevelure.
Mais là, surgit un autre problème.
Il s’agit de mettre en évidence
les grandes ondulations sans tomber dans la représentation des détails.
A force
de détails on ne tend pas vers une représentation diversifiée
mais, au
contraire vers un tableau trop uniforme.
A droite, quelques formes sont
réussies mais, à gauche le recours à l’éponge ne s’est pas avéré efficace.
Côté fond, ce n’est pas terrible non plus. Au total, ce tableau mériterait d’être repris.
Peut-être au brou de noix monochrome ?
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