Pour oublier
un peu l’immense Lamartine et son Lac éternel,
« Un
soir, t’en souvient-il ? Nous voguions en silence »
Pourquoi ne
pas citer Henri Michaux ?
« Si
près qu’ils approchent du lac,
les hommes
n’en deviennent pas pour ça grenouilles ou brochets.
Ils bâtissent leurs villas tout autour,
se mettent à
l’eau constamment,
deviennent nudistes…
N’importe.
L’eau
traîtresse et irrespirable à l’homme,
fidèle et
nourrissante aux poissons,
continue à
traiter les hommes en hommes
et les poissons en poissons.
Et jusqu’à
présent aucun sportif ne peut se vanter
d’avoir été traité différemment.
Henri MICHAUX, La Nuit remue
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