J’hésite à poster cette image.
Certes, on peut encore
montrer la voiture dont on est fier,
mais la mettre en valeur en exhibant une
jolie personne, apparemment féminine, est-ce toujours licite ?
Dans
le temps, on ne se posait pas encore ces questions
et on se régalait à admirer
ces belles aux concours d’élégance.
Leurs carrosseries bien plus que leurs performances.
On admirait les
courbes des sportives italiennes, les rondeurs des grosses germaniques, les parechocs
des originales anglaises,
le châssis rembourré des classiques américaines et
le galbe avantageux des élégantes françaises.
Pomponnées, lustrées, fardées, polies,
machines et mannequins présentaient leurs lignes avantageuses à l’œil attentif du
spectateur.
La
mécanique se laissait deviner.
Capables de rugissements coléreux ou de ronronnements suaves,
ces belles avaient des caractères
affirmés.
Leurs moteurs surpuissants, leurs cylindres à foison,
leur coût d’entretien
prohibitif et leur goût du luxe
en faisaient des usines à CO² et une ruine pour
leurs possesseurs.
Côté tenue de route, elles présentaient une humeur incertaine
et quelquefois un confort digne de la troisième classe SNCF.
Que
faire aujourd’hui ? Présenter sa 3008 tellement si distincte des millions
d’autres ?
Une Citroën si différente de la Renault concurrente ?
Une si quelconque
Tesla ?
Que sont devenues les Cadillac Eldorado, les Chrysler Imperial,
les Ford Thunderbird ou les Studebaker à la French Touch ?
Heureusement
que nous restent les belles italiennes, Maserati, Ferrari ou Bellucci.
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