695.2025.Saorge en tas

 
J’entends dire que le Train des Merveilles est en restauration. On peut craindre le pire ou espérer le meilleur selon sa dose de pessimisme. Le charme des vieilles loco, leur peine à gravir les pentes trop marquées, les à-coups aux démarrages feront place à un confort électrifié tout en douceur.
Mais restera la beauté des paysages, l’authenticité des villages traversés. 
Le Train des Merveilles mérite bien son nom. Comment ne pas s’émerveiller devant 
Peille, Peillon, Sospel ou Saint Dalmas de Tende.
On peut s’arrêter aujourd’hui à Fontan et s’offrir une excursion pédestre jusqu’à Saorge. 
On quitte la Roya et la Bendola et on attaque une bonne marche. 
Mais la récompense est au bout. Saorge nous offre le panorama splendide de ses maisons entassées les unes sur les autres, ses étages empilés pour se faire une place au soleil de Provence, ses anciennes constructions agrippées aux pentes abruptes de la montagne.
Et puis, on entre dans le village. 
On découvre ses ruelles en dédale, ses passages en escaliers, ses traverses voutées. Saorge a gardé son architecture médiévale, son riche patrimoine religieux, une pléiade d’églises qui ne cachent pas leur origine italienne. Et, bien sûr, le Monastère des Franciscains où l’Abbé Otta conduisait ses petits suquétans.
Le bonheur !

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