J’entends
dire que le Train des Merveilles est en restauration. On peut craindre le pire
ou espérer le meilleur selon sa dose de pessimisme. Le charme des vieilles loco,
leur peine à gravir les pentes trop marquées, les à-coups aux démarrages feront
place à un confort électrifié tout en douceur.
Mais restera
la beauté des paysages, l’authenticité des villages traversés.
Le Train des
Merveilles mérite bien son nom. Comment ne pas s’émerveiller devant
Peille,
Peillon, Sospel ou Saint Dalmas de Tende.
On peut s’arrêter
aujourd’hui à Fontan et s’offrir une excursion pédestre jusqu’à Saorge.
On
quitte la Roya et la Bendola et on attaque une bonne marche.
Mais la récompense
est au bout. Saorge nous offre le panorama splendide de ses maisons entassées
les unes sur les autres, ses étages empilés pour se faire une place au soleil
de Provence, ses anciennes constructions agrippées aux pentes abruptes de la
montagne.
Et puis, on entre
dans le village.
On découvre ses ruelles en dédale, ses passages en escaliers,
ses traverses voutées. Saorge a gardé son architecture médiévale, son riche patrimoine
religieux, une pléiade d’églises qui ne cachent pas leur origine italienne. Et,
bien sûr, le Monastère des Franciscains où l’Abbé Otta conduisait ses petits
suquétans.
Le bonheur !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Commentaire