699.2025.La parcours de santé.

Quoi de mieux pour se remettre en forme ? Nous, nous n’en respectons jamais l’intégralité. On débute en général au parking près des restes du moteur rouillé du Liberator. On part au petit trot et tout de suite arrive la première épreuve,  celle des barres fixes. J’essaye de soulever mon quintal à la force de biceps fatigués. Difficilement. Généralement, on trouve sur cet agrès quelques jeunes gens bronzés, musclés, suant, qui enchaînent les mouvements de traction. Pourquoi s’entrainer autant puisqu’ils sont si musclés ?

Et tout de suite, on se voit confronté avec une montée en terrain très accidenté. A faire, en principe, en courant. Éprouvant, même au pas. Et le supplice continue avec les barres de pompes. Oh mes pauvres bras. Et voilà les barres parallèles. Pas faites pour se reposer. Oh, l’inertie de ce corps trop lourd ! Les escaliers, qui montent et qui redescendent aussitôt. On se demande pourquoi puisqu’on se retrouve au même point et un peu plus usé.

Je passe les sauts de haies, à franchir des deux jambes à la fois. Si possible.  Je passe les bancs d’étirements, ceux qui crucifient mes pauvres abdominaux.  Je passe les échelles de suspension et même les dramatiques anneaux. Pourquoi pas la croix de fer ?

Enfin arrive  l’exceptionnel point de vue sur les îles avec l’Espérance et notre cher Suquet au premier plan. Là, on peut déguster. Longuement. Largement. Posément.

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