758.2025.Tempête en fa majeur

Dans « La Cinquième » j’ai eu l’idée, intéressante,
d’utiliser la forme d’un signal audio comme le fond de décor d’une aquarelle. 
J’avais alors utilisé un court extrait de la cinquième symphonie de Beethoven. 
Aujourd’hui, j’ai eu ici envie de renouveler l’expérience
à partir des 25 premières secondes du quatrième mouvement de la sixième, la Pastorale. 
Inspirée de chants paysans, 
elle fut présentée en 1808, Beethoven avait 38 ans.
Pas encore tout à fait sourd. Un fiasco total. Le bide.
Des parties en demi-teintes aux nuances délicates 
alternent avec les fortissimos aux cordes graves et aux timbales. 
Parfois, tu exagères un peu Ludwig Van !
Le 4me mouvement, c’est la tempête, l’orage. 
Un tempo allegro, un déchainement fortissimo 
de la foudre, du tonnerre, de la pluie et du vent. 
Je n’ai pas résisté au plaisir d’y rajouter le brouillard 
pour ces pauvres skieurs et le signal audio perdus dans la tourmente.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaire