Dans « La Cinquième » j’ai eu l’idée, intéressante,
d’utiliser la forme d’un signal audio comme le fond de décor d’une aquarelle.
J’avais alors utilisé un court extrait de la cinquième symphonie de Beethoven.
Aujourd’hui, j’ai eu ici envie de renouveler l’expérience
à partir des 25
premières secondes du quatrième mouvement de la sixième, la Pastorale.
Inspirée de chants paysans,
elle fut présentée en 1808,
Beethoven avait 38 ans.
Pas encore tout à fait sourd. Un fiasco total. Le bide.
Des parties en demi-teintes aux nuances délicates
alternent avec les
fortissimos aux cordes graves et aux timbales.
Parfois, tu exagères un peu
Ludwig Van !
Le 4me mouvement, c’est la tempête, l’orage.
Un tempo
allegro, un déchainement fortissimo
de la foudre, du tonnerre, de la pluie et
du vent.
Je n’ai pas résisté au plaisir d’y rajouter le brouillard
pour ces
pauvres skieurs et le signal audio perdus dans la tourmente.
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