soit laisser le papier tout blanc,
-c'est superbe, facile et vraiment évocateur,-
soit le barbouiller de bleu en laissant des espaces vierges,
-c'est pas mal non plus, un peu moins facile peut-être-.
Ici, j'ai voulu représenter ce qu'on voit vraiment.
C'est tout sauf bleu.
Il y a, au fond de l'eau, toute la palette du monde extérieur.
Mais alors, comment faire comprendre qu'ici c'est la mer, là c'est le sol sec ?
C'est exactement ce que j'avais obtenu dans un premier temps.
Tel Moïse, je pouvais franchir l'eau à pieds secs.
L’œil critique de mon épouse m'en a évidemment fait la remarque.
J'ai donc appelé à l'aide une bonne éponge de façon à flouter le fond.
Effectivement, on voit mieux ce qui est sec et ce qui ne l'est pas.
Mais je n'en suis pas tout à fait satisfait.
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