298.2014.Le GR

Pourquoi ne pas tenter d'appliquer
le même mode d'emploi sur un autre sujet.
Une trouée dans la forêt servira de prétexte.
J'ai posé sur de vastes zones une eau généreuse à peine colorée : le rouge et le jaune symboles de l'automne, le vert bien entendu.
Les grosses flaques se mélangent. Sur un papier encore bien mouillé,
j'ai laissé le pinceau évoquer des troncs d'arbre à sa guise.
Toutes les teintes se mêlent.
Les graphismes se dissolvent.
Peu à peu, le papier se fait plus sec.
Je reprends le dessin et souligne les contours.
Les bouquets prennent forme.
Je retouche les arbres en laissant la place des feuilles qui les cachent en partie.
Le gris de Payne et le vert de pérylène font merveille pour donner la profondeur.
Pour finir quelques nervures au blanc de titane.
Et le tour est joué.

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