299.2015.La vigne en feu

Depuis Coqueluche, je suis dans les rouges.
Quoi de mieux que les vignes en automne
pour mettre en scène cette couleur.
Le soleil éclate, fait vibrer les écarlates puissants,
les ors chauds et toute la palette des orangés intermédiaires.
Il éblouit l'oeil. Il réchauffe tout le corps.
Au côté de ces teintes principales,
la gamme des verts des feuilles encore fraîches,
celle des ocres de la terre rugueuse, les bleus du ciel de Provence,
les mauves des ombres, les roses du couchant
les appuient, les épaulent, les valorisent.
Quel défi de vouloir représenter tout ça ou de le faire sentir !
Le peintre fait ce qu'il peut. Peu.
Et puis, allez expliquer à ce pauvre lumignon dans le ciel hivernal parisien, lui qui se prétend Soleil,
qu'il faut chauffer, éclairer, enchanter les couleurs pour animer l’œuvre!

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