« Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas » Aujourd’hui, je me souviens, avec nostalgie, de ce beau poème.
Comment ne pas penser aux deux
hommes qui l’illustrèrent pour moi. Le premier était l’abbé Otta, le bon curé
du Suquet. Tout dévoué à sa Foi et aux enfants du Suquet. J’en reparlerai
bientôt. Le second était un produit de l’école républicaine : Monsieur
Félix. Instit à La Bocca mais surtout directeur de la colo de Saint Vallier.
La
vie était belle au Suquet. Mais, sans doute, valait-il mieux sortir un peu les
enfants de la rue. Et puis, un peu d’air frais, c’est bon l’été. Le moment de
la colo à Saint Vallier.
Ah, les bons moments !
Les grands jeux avec la
chasse au trésor, les jeux de piste et le jeu du foulard, le vrai, le
classique, pas l’ineptie de l’étranglement mutuel, les histoires de détectives
écoutées avec passion, les chansons enfantines en canon : "Colchiques dans
les prés fleurissent ...", les sorties dans le village, occasion d’acheter
quelques friandises mais surtout un joli cadeau pour le retour des parents, les
repas entre jeunes affamés, la bienheureuse sieste obligatoire.
Et le mauvais
moment !
Le dimanche en milieu de séjour, les parents venaient voir les
enfants. Embrassades, pique-nique familial,
le bonheur. Et puis, c’était tout de suite leur départ,Tragédie.
Le noir, la
boule dans la gorge, les larmes rentrées, le refuge dans les bras des monos. Allons,
ne pleure pas, petit, tu vas les revoir bientôt.
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