J’avais 17 ans quand sortit Marianne de ma jeunesse.
Ce film de Julien Duvivier nous plonge dans une ambiance romantique.
Il a profondément marqué le garçon que j’étais.
J’ai, depuis, gardé le tendre souvenir de la jeunesse et de la
beauté des acteurs auxquels je m’identifiais, la mystérieuse Marianne (Marianne
Hold) et le beau Vincent (Pierre Vaneck, à ne pas confondre avec le Peter Van
Eyck du Salaire de la peur), deux adolescents rêveurs en quête d'absolu.
Mais j’ai surtout été impressionné par l'ambiance brumeuse
du lac et des forêts de Bavière que j’ai tenté d’esquisser dans cette aquarelle,
par le mystère des personnages, le côté impossible de leur amour et tout l’aspect
onirique de cette histoire. On ne sait même pas vraiment si Marianne existe
réellement ou si elle n’est que pure imagination de l’esprit enfiévré du jeune
héros.
L’histoire se déroule au bord d’un lac brumeux, au château hanté
d'Heiligenstadt (en soi, tout un poème) où Vincent rencontre Marianne
prisonnière d’un baron sinistre, le Chevalier, et de son domestique, une brute
patibulaire. Elle est gardée par deux molosses inquiétants. Ils tombent
instantanément amoureux mais elle doit, contre son gré, épouser le Chevalier. Le lendemain, de
retour au château, Vincent constate que Marianne a disparu. Il en est désemparé
et passera le reste de sa vie à la rechercher.
Un peu cucul comme histoire mais tout à fait crédible pour un
jeune garçon romantique comme il en existait tant à cette époque.
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