674.2025.Le temps

Le temps, comme le vent, efface toute trace. / Fernand et sa Constance, un souvenir fugace,

Le Roucas de Marius, Dette la bien aimée, / Ce merveilleux passé, tout s’est évaporé !

Sa maman, son Papa, Belle, Maja, Ciguë, / Que de chers souvenirs aujourd’hui disparus.

 

Le temps, comme le vent, efface toute trace. / De son temps de lycée, de ses copains de classe,

Des années de travail, de cours à rédiger / Tout le monde des livres, elle a tout oublié.

Le mystère des Mythes, l’Univers et Alain, / La vie après la mort : des souvenirs lointains.

 

Le temps, comme le vent, efface toute trace. / D’Amérique ou de Grèce, d’Athènes à Samothrace,

Des trésors d’Italie, d’Islande et des volcans, / Tout un monde perdu, sombré dans le néant.

Et Philippo Lippi, Donatello, Bernin, / Disparus eux aussi comme Bach et Chopin.

 

Mais son mari est là, sa fille qui l’embrasse  / Et son petit Laurent qui sent bon les épices /

Et puis voilà Fanny, Julie, Lucie, Emile, / Les aides médicales et la douce Cécile.

Oui, tous aimeraient tant, qu’un jour elle guérisse.

2 commentaires:

  1. Bonjour Jean, les larmes me sont montées en lisant votre poème. Nous pensons bien à vous. Evelyne et Jacques

    RépondreSupprimer

Commentaire