Tu es si
bien chez nous que tu menacerais culture locale et biodiversité,
tu augmenterais
le risque d’incendie,
tu émettrais
des substances toxiques,
tu serais une
espèce envahissante à contrôler par tous moyens,
arrachage, bâchage,
fauchage, lutte chimique, pâturage.
D’ailleurs, précisent-ils,
tu n’es qu’un Acacia !
Et ces perfides d’ajouter : c’est une légende de dire
que tu as gardé la mémoire de ta floraison estivale en Australie.
Mais il y a
le poète qui chante tes boules d’or,
Offertes par l’hiver aux terres provençales,
Le peintre
qui s’escrime à trouver ta forme et ta couleur,
L’esthète
qui voudrait capter la subtilité de ton parfum.
Et n’oublions
pas ces enfants du Suquet
qui s’inventaient
une autre vie dans les cabanes sous tes branches.
Merci à toi
Mimosa de notre enfance.
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