A deux lieues d’Aubagne sur le lieu-dit des Bastides
blanches,
un chemin muletier conduit à la maison du Papet.
Perdue dans la cambrousse.
C’est le plein été provençal, tout est écrasé de chaleur sèche.
Dans un bruyant silence, le monotone
crissement, doux et lancinant des cigales
et le discret chahut des insectes peuplent
de vibrations l’air surchauffé.
Ici pas de confort, juste le nécessaire :
une table, une paillasse.
Quoi de plus utile quand on vit dehors ?
Ah, ce
n’est pas la belle et riche demeure de Pique bouffigue
que Papet voudrait tant
acquérir.
Tiens, le voilà qui sort, un peu vouté, avec son pantalon de velours côtelé.
Il va s’occuper de ses lavandes et relever ses pièges.
Peut-être rencontrera-t-il
quelques bartavelles ?
A moins que l’idée ne lui vienne d’aller obturer la
source de Manon.
Tu ne l’emporteras pas au paradis, naïf gredin.
Marcel saura
nous raconter avec tendresse et humour,
l’aventure de tous ces personnages.
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