l’histoire est incertaine, peu crédible.
Mais, une nouvelle fois, je visionne
Regain.
En quelques images, je suis repris par ce vieux film.
Quelle belle
histoire que celle de Regain.
Quel beau panorama que celui d’Aubignane,
ce
village isolé, en ruines, tout neuf, perché sur un plateau de Haute-Provence.
Que
d’émotion quand le vieux Gaubert s’en va mourir au loin
en emportant son enclume,
son seul trésor.
Que de joie quand Panturle, le costaud au cœur tendre,
rencontre Arsule.
Que de tendresse, pour ces deux pains offerts à Panturle.
Que
de bonheur quand ce couple fait renaître le village.
Quelle joie de voir
jaillir le beau blé.
Oubliée la querelle entre le rugueux Giono de Manosque
et son plateau désertique,
l'homme de la Provence sévère,
et le chaleureux Pagnol, vagabond éternel des
collines d’Aubagne,
l'homme de la Provence souriante.
Merci à ces deux
géants de la littérature provençale.
C’est en pensant à Panturle que j’ai
croqué cette masure.
Merci à la Provence d’être la Provence.
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