736.2025.Regain

 
La caméra hoquète, l’image est floue, bruitée, le son est désastreux,
l’histoire est incertaine, peu crédible. 
Mais, une nouvelle fois, je visionne Regain. 
En quelques images, je suis repris par ce vieux film. 
Quelle belle histoire que celle de Regain. 
Quel beau panorama que celui d’Aubignane, 
ce village isolé, en ruines, tout neuf, perché sur un plateau de Haute-Provence. 
Que d’émotion quand le vieux Gaubert s’en va mourir au loin 
en emportant son enclume, son seul trésor. 
Que de joie quand Panturle, le costaud au cœur tendre, rencontre Arsule. 
Que de tendresse, pour ces deux pains offerts à Panturle. 
Que de bonheur quand ce couple fait renaître le village. 
Quelle joie de voir jaillir le beau blé. 
Oubliée la querelle entre le rugueux Giono de Manosque 
et son plateau désertique, 
l'homme de la Provence sévère, 
et le chaleureux Pagnol, vagabond éternel des collines d’Aubagne,
l'homme de la Provence souriante. 
Merci à ces deux géants de la littérature provençale. 
C’est en pensant à Panturle que j’ai croqué cette masure. 
Merci à la Provence d’être la Provence.

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