
Il y avait Simone, mon professeur de piano. Toute en
rondeurs et en gentillesse.
Elle m’accueillait gentiment. Et pourtant, comme à
l’habitude, je n’avais pas beaucoup travaillé.
Un peu, le morceau principal,
mais Czerny, « les études », pas trop, et Hanon, « 40 exercices », n’en
parlons pas.
Pourtant,
à la fin du trimestre, ce serait le concert familial.
Mon petit frère
jouerait son morceau soulevant l’émotion maternelle.
Puis
j’accompagnerais Claude mon cousin qui, de sa belle voix d’ado, interprèterait
« les feuilles mortes se ramassent à la
pelle, les souvenirs et les regrets aussi ... ».
Enfin, je passerais aux « Flots
du Danube » pour conclure ce concert en beauté.
Cette valse nostalgique accompagnera
jusqu’au bout notre vie familiale :
Musique Ivanovic, Paroles Marius
« Maman, mon café, je le veux bien sucré ... »
L’autre sœur, c’était
Suzanne : plus mince, plus stricte. C’est elle qui enseignait à Gérard,
un
bon copain qui deviendrait un jour lui aussi professeur de piano.
Un jeune
garçon plein de talent que je jalousais un peu tant il suscitait l’admiration
des copines.
C’est Suzanne qui te formait également, Gabriel, toi qui allais
devenir plus tard Tacchino,
un fleuron du piano français, un pianiste de talent et à qui nous devons le festival de musique du Suquet.
Souvenir d’un concert au
Suquet en guise d’hommage.
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