Avec l’Enéide, Virgile
tentait d’imiter Homère.
Cette épopée raconte les épreuves du Troyen Enée, fils de Vénus, ancêtre mythique du peuple romain depuis
la prise de Troie jusqu’à son installation dans leLatium.
Ce pauvre Enée sera en butte à la haine tenace de
Junon.
Par analogie avec l’Illiade et l’Odyssée, le premier livre de l’Enéide
relate les voyages d’Enée, le second ses combats en Italie.
J’avais 14 ans.
Notre
prof de latin, Monsieur Roudard, jugeait bon de nous faire apprendre par cœur
des pages entières de latin.
Curieuse pédagogie. Bizarrement, ces vers de
Virgile sont restés à jamais gravés dans mon esprit.
Nous sommes au tout
début du récit. Junon déchaîne contre Enée une tempête colossale.
« Haec ubi dicta, cavum conversa cuspide
montem impulit in latus ;
ac venti velut agmine facto, qua data porta
ruunt, et terras turbine perflant. »
« A ces mots,
de la pointe de sa lance, Éole frappe sur le flanc de la montagne creuse,
et
les vents, comme une armée en marche, se ruent par l'orifice et balayent la
terre en cyclone »
Un échantillon mais
il me restait à mémoriser les 10000 vers suivants.
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