Une rue de mon enfance emportée par la rage des
modernisateurs.
Merci à Gilles Mangiantini d’avoir posté sur le site
"Cannes, il était une fois ... de 1900 à nos jours"
la photo
qui m’a servi de modèle
et de m'en avoir rappelé le nom.
Avec ses escaliers un peu biscornus,
cette sorte de chaire
où se réunissaient les gamins,
ses linges suspendus séchant au soleil du midi,
ses commères s’interpelant de balcons en fenêtres.
Toute une vie effacée par
les scrapers, la dynamite et les grues.
Heureusement l’aquarelle demeure,
plus
solide que le fugace béton.
J’y ai fait figurer une minuscule portion de
la
boutique de Sabino, le tondeur de chiens.
Eh oui, on ne dirait plus ça
aujourd’hui,
on préfèrerait « Au bonheur canin », « Au toilettage
chic »
ou « Au chat raffiné ».
Cette aquarelle porte le numéro 600 !!!!
Joyeux anniversaire pour mon blog
"pepekirigol.blogspot.fr"
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